Le village des Bombinettes s'est fait à l'idée de la présence d'Amandine et de sa boutique ambulante spécialisée en sex-toys. Les habitants semblent apprécier la jeune fille qui, en bonne commerçante, a toujours un mot aimable pour tous. Les jours de marché se succèdent, la foule grandit autour du Magasin sexuel, ce qui n'est pas pour plaire au maire, surveillant ce petit manège depuis sa fenêtre.

Voici le résumé du premier épisode :

Bienvenue aux Bombinettes. C'est par un joli dimanche de mai que ce paisible village est troublé par l'arrivée d'une échoppe ambulante. Au volant : Amandine, qui a repris la boutique familiale "La Maison du caoutchouc" jusqu'alors spécialisée dans la vente de bottes et de tuyaux d'arrosage. Mais afin de la moderniser, Amandine a réorienté la vente vers des produits bien plus ludiques... des sex-toys !

Autant je m'étais laissé séduire par le premier tome, autant là, la déception fut proportionnelle.

Dans une ambiance bon enfant, le premier tome laissait présager des situations plus cocasses et des dialogues plus incisifs que ce que l'on peut lire dans ce deuxième tome. On dirait presque que Turf a mis un terme à cette série qui pourtant, avec un ton plus acide et un développement intelligent de plusieurs personnages, aurait pû être sympathique.

Au lieu de cela, on verra un maire aussi antipathique qu'irresponsable qui deviendra pressant et aggressif envers Amandine, car attiré par elle. Il sera même le coupable et le cerveau de vandalisme orchestré sur les enseignes des différents commerces du village... Autant dire que c'est plausible au possible...

Il est vrai qu'on a déjà vu un maire capable de faire bien des conneries, je pense à Peppone dans la série des Don Camillo mais c'était d'un autre niveau... Turf aurait pû s'inspirer d'ailleurs un peu plus de cette série culte pour faire de son Magasin sexuel une série intéressante.

Au lieu de cela, les autres personnages du village ont été complètement occultés alors que c'est aussi ça qui fait la richesse d'une série.

Bref, passez votre chemin, c'est autant creux que sans intérêt.